Jeannot, ouvrier des chantiers navals, puis docker, mort de l’amiante
« Notre père est décédé à cause de l’amiante, mais nous avons obtenu Justice »
« Nous avons raconté notre situation à l’assistante sociale de l’hôpital qui nous a conseillé de nous rapprocher de l’Association SOS AMIANTE, car il existait des aides pour les familles telles que la nôtre … »
Notre père a travaillé dans les chantiers de bateaux à Dunkerque puis comme docker sur le port de Dunkerque et a été mis en pré-retraite à l’âge de 52 ans.
A l’âge de 83 ans, notre père a perdu plus de 10 kg sur une courte période et a présenté une dégradation rapide de son état de santé, nécessitant l’utilisation de bouteilles d’oxygène puis une hospitalisation. L’hôpital nous a expliqué qu’il présentait un cancer du poumon avec des métastases au cerveau et dans les os.
Après la réalisation de séances d’irradiation palliatives, notre père est décédé en janvier 2019, « des suites de sa pathologie carcinomateuse bronchique et pleurale en lien avec l’exposition à l’amiante » comme l’a écrit le pneumologue de l’hôpital dans son certificat de décès.
À son décès, ma mère, très âgée elle aussi, était totalement désemparée et nous avons été dans l’obligation de la placer dans un EHPAD, ce qui n’était pas prévu. Même si cela se serait avéré inéluctable, nous n’avions pas envisagé cette éventualité et surtout nos ressources financières, à moi et mes trois frères étaient, malheureusement, très limitées.
Patrick, staffeur puis plaquiste, victime de l’amiante
« L’aide d’une association de victimes de l’amiante m’a été d’un grand secours »
« Cette indemnisation de mes préjudices me permet de vivre sans m’inquiéter sur le plan financier de façon quotidienne … »Pendant toute ma vie j’ai fait le métier de staffeur et ensuite de plaquiste. Il y a de nombreuses années, on rajoutait des fibres d’amiante au plâtre et on mélangeait le tout en rajoutant de l’eau. Malgré des vêtements de travail, on respirait ce mélange nocif et responsable de ma maladie, 25 ans plus tard.
Suite à une radiographie pulmonaire banale, il a été mis en évidence un cancer du poumon gauche. J’ai dû subir une ablation d’un lobe et bénéficier de séances de chimiothérapie, difficiles à supporter.
Quand le pneumologue m’a annoncé ma maladie, j’étais complètement perdu.
Le soir, j’ai demandé à mon fils de taper « victime de l’amiante » sur Internet et nous avons trouvé l’association SOS AMIANTE. Selon mon fils, sur plusieurs forums, des personnes disaient beaucoup de bien de cette association.
Paul, mécanicien dans un garage, mort de l’amiante à 52 ans
Josette, veuve de Paul, « j’ai obtenu plus de 500 000 € d’indemnisation supplémentaire de la part du FIVA »
« Grâce à cette indemnisation j’ai pu m’occuper plus sereinement de mes 3 enfants et envisager l’avenir sans souci financier … »
Je ne voulais pas apporter de témoignage relatant mon malheur, mais mes enfants m’ont vivement conseillé d’envoyer une lettre de remerciements à SOS AMIANTE afin que notre récit puisse aider d’autres familles de victimes de l’amiante.
Mon mari, Paul, a travaillé, depuis son plus jeune âge dans l’automobile.
En 2010, après avoir économisé toute notre vie, nous avons pu acheter un petit garage, en campagne, son rêve depuis toujours. J’ai arrêté mon activité pour travailler avec lui en faisant la comptabilité. Les clients étaient nombreux, notre situation financière était bonne, mais, notre rêve est vite devenu un cauchemar.
Mécanicien dans un garage, malade de l’amiante
Mon mari toussait beaucoup et notre médecin traitant lui a conseillé de passer une radiographie pulmonaire puis de consulter un pneumologue.
Après avoir passé un scanner, le pneumologue lui a annoncé qu’il avait un cancer de la plèvre et que c’était une maladie grave appelé mésothéliome. … Lire la suite
Jean Pierre, ancien docker au port de Marseille, malade à cause de l’amiante
« L’association a pris en charge mon dossier et m’a fait obtenir devant la cour d’appel une meilleur indemnisation du F.I.V.A. »
« En écoutant l’avis de l’avocat de SOS AMIANTE j’ai gagné 69 842,92 € de plus ! … »
J’ai travaillé comme docker, au port de Marseille, pendant de très nombreuses années. Je venais de prendre ma retraite et j’étais de plus en plus essoufflé.
Après consultation avec mon médecin traitant, réalisation de radiographie et de scanner, mon médecin m’a adressé à un pneumologue qui m’a dit que j’avais un cancer du poumon, c’est-à-dire une maladie dans les poumons.
Pourtant, durant toute ma vie, je n’avais ni fumé, ni bu.
Le pneumologue m’a précisé que durant mon activité de docker, j’avais été en contact, obligatoirement, avec de l’amiante.
Il est vrai que l’on ne savait pas toujours ce qu’on déchargeait et parfois portait sur le dos.
J’ai été pris en charge à temps et après un traitement par chimiothérapie ma maladie a été stabilisée.
Le pneumologue m’a parlé d’une association, SOS AMIANTE, et m’a donné un papier pour la contacter.
Patrice, victime de l’amiante contenu dans le calorifugeage de chauffages
« SOS AMIANTE une adresse à connaitre et à faire connaitre »
« SOS AMIANTE s’est occupé de tout et j’ai pu me consacrer, exclusivement, à ma santé, à mon traitement d’immunothérapie qui pour moi, a été efficace … »
On m’a découvert un mésothéliome alors que je n’avais que 46 ans. Vous comprendrez que j’ai été totalement étonné d’apprendre que j’étais porteur d’un cancer de la plèvre, cancer qui a la réputation d’être grave et d’évoluer très vite.
L’oncologue m’a dit que j’avais été en contact avec l’amiante, il y a de nombreuses années.
Effectivement, j’ai travaillé dans des serres dans lesquelles les chauffages avaient un calorifugeage en amiante et j’ai aussi démonté des tuyaux recouverts d’un calorifugeage d’amiante.
Sur les conseils de mon médecin traitant, j’ai fait une demande de reconnaissance en maladie professionnelle auprès de la C.P.A.M.
La C.P.A.M. m’a reconnu en maladie professionnelle avec un taux d’I.P.P. de 100% et m’a alloué une rente mensuelle. La C.P.A.M. m’a aussi précisé que je pouvais faire un dossier pour le F.I.V.A. et m’a donné les coordonnées de l’association SOS AMIANTE.
Suzanne, veuve depuis 7 ans d’un ouvrier contaminé par l’amiante
« Mon mari est décédé des complications d’un cancer pulmonaire lié à l’amiante »
« J’ai pu obtenir rapidement l’indemnisation des différents préjudices … »
Pendant une grande partie de sa carrière, il a travaillé dans une fabrique de tuyaux et de plaques à base d’amiante.
Dans un premier temps, sur les conseils de collègues de travail de mon mari, j’ai entrepris une procédure devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (T.A.S.S.) pour faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur et obtenir une indemnisation du décès de mon mari, ouvrier contaminé par l’amiante. Devant la lenteur de la procédure, je commençais à désespérer.
J’ai alors connu l’association S.O.S. AMIANTE qui m’a conseillé de déposer un dossier au F.I.V.A.
Les bénévoles de l’association m’ont aidé à constituer mon dossier en qualité d’ayant droit et m’ont assisté dans les différentes démarches auprès du Fonds.
J’ai bien entendu arrêté ma procédure devant le T.A.S.S. et décidé de vivre maintenant pour la famille qui me reste c’est à dire mes enfants et petits enfants.
Marie Odile, veuve d’une victime d’un cancer de la plèvre
« J’ai perdu mon époux dans des souffrances atroces suite à un cancer de la plèvre qui a été reconnu comme maladie professionnelle provoquée par l’amiante »
« Cette association m’a expliqué très clairement les démarches que je pouvais effectuer auprès du FIVA, leur simplicité et leur rapidité et la possibilité d’obtenir une indemnisation importante … »
Mon mari a travaillé longtemps dans une entreprise du bâtiment.
À son décès, des suites d’un cancer de la plèvre, j’étais totalement désemparée et ne voulais rien faire.
De plus, une procédure contre son employeur me semblait longue et coûteuse et surtout ne me rendrait pas mon mari.
Sur l’insistance d’un de mes fils, j’ai pris contact avec S.O.S. AMIANTE.
Cette association m’a expliqué très clairement les démarches que je pouvais effectuer auprès du F.I.V.A., leur simplicité et leur rapidité et la possibilité d’obtenir une indemnisation importante.
Je n’ai eu qu’à fournir les différents documents concernant la maladie (cancer de la plèvre) et le décès de mon époux, et S.O.S. AMIANTE a fait le nécessaire auprès du F.I.V.A.
Certes, tout cet argent ne remplacera jamais mon mari mais il me permet de vivre décemment et de gâter mes petits enfants.
De plus, j’ai pu payer un caveau correct au cimetière et faire enfin le deuil de mon mari en me recueillant régulièrement sur sa tombe.
Louis, mécanicien atteint d’un cancer des poumons
« J’ai été employé dans un garage qui assurait l’entretien des camions »
Mon activité consistait à remplacer les systèmes de freinage. Pendant des années, j’ai respiré la poussière d’amiante car on utilisait de l’air comprimé pour enlever les particules qui recouvraient les disques et les tambours de frein avant de les démonter.
Je suis actuellement atteint par un cancer des poumons et cette affection a été prise en compte comme maladie professionnelle liée à l’amiante.
À l’annonce de ma maladie, je voulais faire un procès contre mon employeur car les collègues de travail et moi-même, nous nous sommes plaints des conditions de travail et de l’absence de toute protection (nous n’avions même pas de masque).
Il fallait prendre un avocat, se lancer dans une action contre le garage qui m’employait devant le T.A.S.S. … Lire la suite
Jacques, atteint d’un cancer broncho-pulmonaire
« Tout allait bien, jusqu’au jour où le radiologue a découvert une image sur un de mes poumons »
Je ne me suis pas inquiété car je n’avais jamais fumé, jusqu’au moment où une biopsie à mis en évidence un cancer broncho-pulmonaire.
J’étais physiquement et moralement totalement anéanti et ne comprenait vraiment pas ce qui m’arrivait.
Avec mon pneumologue, nous avons cherché dans mes différentes activités professionnelles et il s’est avéré que j’avais été en contact avec de l’amiante, pendant de nombreuses années, quand je travaillais dans une entreprise qui assurait la maintenance des ascenseurs (dont les patins de freins contenait de l’amiante).
Bien entendu, nous n’avions aucune protection particulière et j’étais, quotidiennement, en présence de poussières d’amiante, au cours de mes interventions dans les cages d’ascenseurs.
Je n’avais que 60 ans, plus de travail et il fallait commencer le traitement (chirurgie et chimiothérapie) pour tenter de limiter l’évolution de la maladie.
Christine, veuve d’un ouvrier en sidérurgie
« Mon mari est décédé à l’âge de 64 ans, d’un cancer des poumons »
Il avait travaillait, une grande partie de sa vie, dans en tant qu’ouvrier en sidérurgie.
La veuve d’un collègue de travail de mon mari, m’avait donné les coordonnées de SOS AMIANTE en me précisant que cette association avait été d’une grande efficacité et surtout qu’elle s’était occupé de toutes les démarches.
Complètement déprimé et détruite par la disparition soudaine de mon mari, j’ai demandé à une de mes filles de prendre contact avec cette association.
L’association SOS AMIANTE a transmis à ma fille tout un dossier (formulaires de demande d’indemnisation pour les ayants-droit, liste des pièces indispensables à fournir …) et ils ont constitué, ensemble, le dossier F.I.V.A.
Pour ma part, je n’ai eu qu’à remplir et à signer le formulaire de demande d’indemnisation et y joindre la photocopie de ma carte d’identité.