FIVA : publication du rapport d’activité pour 2020
Le mardi 31 août, le F.I.V.A. a publié son rapport d’activités pour 2020.
Pour la deuxième année consécutive, depuis sa création en 2002, les personnes atteintes de pathologies graves sont majoritaires (53 %) parmi les nouvelles victimes de l’amiante.
Cependant, pour le F.I.V.A. « cette progression n’est pas le reflet d’une augmentation du nombre de victimes atteintes de pathologies graves, mais celui de la diminution constante du nombre de victimes atteintes de pathologies bénignes ».
Le délai écoulé depuis l’interdiction de l’usage de l’amiante, en France, en 1997 « joue prioritairement sur le nombre de pathologies bénignes, leur temps de latence étant beaucoup plus court que celui des pathologies graves (20 ans contre 40 ans pour les pathologies graves) » explique le F.I.V.A.
Toujours selon le F.I.V.A. l’autre explication réside dans « l’absence de suivi post-professionnel efficace chez certaines catégories de professionnels, tel qu’il avait été mis en place dans l’industrie de l’amiante où les risques associés à ce matériau étaient clairement identifiés ».
Autre fait important précisé par le F.I.V.A. est que « le nombre de nouvelles demandes (17 000) a baissé de 13% par rapport à 2019 ».
Le F.I.V.A. a alloué 233,9 Millions d’euros à l’indemnisation des victimes, principalement des hommes, et leurs ayants-droit.